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Regardez en face de vous au 145 rue Lafayette. Bien ? Cette façade d'immeuble haussmannien est aussi réelle qu'un décor de Disney. Sans toit. Derrière ne se trouve qu'un grand gouffre servant de cheminée d'aération du métro, qu'Umberto Eco appella La Gueule des Enfers dans son roman « le Pendule de Foucault ».
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De 1899 au milieu du XXe siècle, il n'y avait pas de Monoprix au 53 boulevard de Clichy. Oui, je sais, ça paraît fou. À la place s'y trouvait le « Café de l'Enfer », dont la façade formait une bouche diabolique géante avalant les visiteurs. Un diable costumé les accueillait par un « Entrez, et soyez damné ! » avant de leur servir un « Shot bouillonnant de péché en fusion, avec une pincée de soufre serré ».
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Un des 196 forts construits entre 1870 et 1885 sur toute la France dans le cadre du système complémentaire Séré de Rivières. Théâtre des premiers essais de chars de combat, il fut aussi en 1962 celui de l'execution d'Albert Dovecar et Claude Piegts, membres de l'OAS, pour l'assassinat de Roger Gavoury, commissaire central d'Alger. Fermé au public, il est aujourd'hui propriété de l'Office National des Forêts, qui élève des faisans dorés pour les chasses présidentielles.
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Ce nom est tout ce qui reste du bois d'Enfer, proche de la « Via Inferna » menant au château du diable Vauvert. Il avait vraiment plus mauvaise réputation que Pierre Philippe Denfert-Rochereau, héros et député surnommé le « Lion de Belfort » pour avoir dirigé la résistance du siège de Belfort lors l'invasion prussienne de 1870, à qui il est rendu hommage juste à côté. Denfert et d'Enfer, c'est un peu comme Dupond et Dupont, ça devait prêter à confusion, non ?